Besoin d'une protection [Léorio - Quête Solo - Terminée]

Musique d'ambiance : Calm Lands

Un vent léger et frais en provenance du nord soufflait sur la plaine Félicité. Léorio frissonna et resserra sa cape sur lui en accélérant le pas. Faute d'autres moyens, il voyageait à pied c'est à dire lentement et potentiellement à portée de tout danger qu'il ne pourrait fuir. La location de chocobos était encore hors de portée de sa bourse. Et on ne parlait même pas de l'achat définitif de l'un d'eux. Trop cher à la base et sans compter le coût de l'entretien!! Un jour peut être...

En tout cas, c'était justement les chocobos qui étaient l'objet de son voyage en direction de Calm, le village au centre de la plaine. Léorio avait entendu parler de ce lieu réputé pour son élevage de chocobos... et surtout des jeux organisés autour. Ils attiraient des gens des quatre coins de Spira. Un endroit parfait pour capter les dernières nouvelles et rencontrer des gens intéressants. Dans la quête de Léorio pour retourner dans son monde d'origine, l'information avait un rôle clé. Et tout allié potentiel était le bienvenu. Peut être même croiserait il quelqu'un d'outre monde comme lui. Il y avait bien eu Riku à Zanarkand.

Un hurlement lointain de bête en chasse tira Léorio de ses pensées. Venir seul ici n'était pas une si bonne idée finalement. C'est alors qu'il l'aperçut.

Non loin de lui, près d'une touffe d'herbe haute, une petite fille accroupie lui tournant le dos était occupée à faire quelque chose. Visiblement, il n'y avait aucun adulte à proximité pour veiller sur elle. Léorio était certes pressé mais partir revenait à abandonner ici la gamine à la merci d'un quelconque prédateur en maraude. Sa bonne conscience poussa le guerrier à s'enquérir de la situation auprès de la petite fille. Il l'interpella donc.

"Hé petite!! Que fais tu donc dans cet endroit? C'est dangereux ici avec toutes ses bêtes qui cherchent leur collation du jour. Tu ne devrais pas t'éloigner des sentiers battus ni être seule. Il n'y a personne pour veiller sur toi?" Cria Léorio en se dirigeant vers elle.

Se faisant, il remarqua enfin l'objet de son attention, un bel oiseau évoquant une cigogne dont l'une des pattes était prise dans un piège à loup et que l'enfant tentait désespérément d'ouvrir avec ses petits bras. Les choses devenaient plus claires.

Sans attendre de réponse, d'une voix rassurante, le guerrier ajouta à son attention :

"On dirait bien que tu as besoin d'aide. N'aie pas peur. Je suis un simple voyageur, pas un bandit. Mon nom est Léorio. Et toi? "

Visiblement rassurée par une présence amicale et une offre de protection, Armény se remit à l'ouvrage après s'être présentée et avoir accepté l’aide proposée, essayant d'ouvrir les mâchoires du piège emprisonnant la patte de l'oiseau. Léorio secoua la tête avec un air narquois. Qu'espérait donc la fillette avec ses bras fluets? Il alla donc lui proposer l'assistance de ses siens.

"Hum... Tu sais, Armény, je suis plutôt costaud. Laisse moi essayer d'écarter les dents du piège et, à mon signal, tu vas retirer la patte blessée de ton ami à plumes. Faisons vite, je sens que le danger n'est pas bien loin." Affirma Léorio.

La petite fille accepta avec joie ce plan. Le guerrier se mit donc à l'oeuvre en vitesse. Saisissant les mâchoires du piège par leurs bords plats avec ses mains, il effectua une poussée lente et méthodique pour ouvrir l'impitoyable gueule d'acier. Lorsque celle ci fût suffisamment large pour permettre de dégager l'oiseau, Armény tira doucement en arrière le volatile blessé. Une fois celui ci hors de danger, Léorio relâcha les mâchoires du piège. Celles ci se refermèrent en un claquement sec. Ainsi, le piège ne nuirait plus tant que personne ne se donnerait la peine de le rouvrir pleinement.

Ce dernier sujet donna à réfléchir un instant au jeune homme. Pragmatique de nature, il lui fût évident que si quelqu'un avait placé ici un piège, cette personne (ou ces personnes, peut être) viendrai(en)t les relever tôt ou tard. Et, à cet instant, il valait mieux ne pas être dans le coin pour éviter un combat inutile. Honnête chasseur ou braconnier hors-la-loi, personne n'appréciait être spolié de sa proie...

"Armény, je crois que nous devrions partir d'ici rapidement une fois, la patte de ton ami pansée."

La petite fille le dévisagea avec des larmes au fond des yeux...

"Hein?! Quoi? Je vois. Tu entends rester ici jusqu'à ce qu'il soit complètement guéri sinon l'oiseau ne pourra pas prendre son envol et partir retrouver les siens."

Hochement de tête approbateur de la gamine.

Pragmatique, Léorio considéra la situation. Un moment, il envisagea de transporter l'animal sur son dos jusqu'au village de Calm. Et abandonna aussitôt cette idée: En cas de mauvaise rencontre, il n'aurait probablement pas le temps de poser en douceur le volatile blessé en sécurité et celui ci le gênerait au combat. Sans compter que la fuite n'était pas une option puisqu'elle se ferait au détriment d'un innocent!

*Et flûte!* Pensa le jeune homme. *Notre groupe va devoir rester immobilisé le temps que l'oiseau aille mieux. Trouvons vite un abri pour passer la nuit.*

Apercevant non loin de là un petit amoncellement de pierres , probablement issu d'un affleurement rocheux, Léorio estima qu'il ferait l'affaire pour la période de convalescence de la bestiole. Derrière les roches, ses protégés et lui seraient à peu près hors de vue des environs immédiats du piège, à l'abri du vent et pourrait faire du feu sans trop attirer l'attention des prédateurs et autres indésirables. Au besoin, les plus petits rochers pourraient être déplacés pour obturer les failles et faire une enceinte défensive sommaire.

Armény venait juste de finir de panser les blessures de l'oiseau. Le guerrier lui exposa alors son intention de se retrancher au sein de l'amas de pierres. Il porterait l'oiseau à proximité puis irait vérifier en éclaireur la sûreté de l'endroit afin d'y installer la fillette et son patient avant que la nuit ne tombe.

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'Mobs lvl 1 à 5' : 2

Le nuit tombe progressivement mais les ennemis eux agissent !
Un Hagen de niveau 1 surgit et semble prêt a se battre !

_combattre ?

_Fuir ?

La prudence ne se révéla pas superflue. A peine Léorio eut il délicatement posé l'oiseau blessé à terre non loin des pierres groupés qu'émergea de celles ci la tête casqué d'un olibrius quelque peu surpris de voir des passants aussi près de sa retraite.

*On va tenter la diplomatie avec lui. Il est humain après tout et très certainement raisonnable.* S'illusionna Léorio.

"Bonsoir!" Cria le jeune guerrier en direction de l'individu. "Désolé de vous dér..."

Musique d'ambiance : Battle theme

Léorio interrompit sa déclaration de bonnes intentions et saisit ses armes en voyant l'individu bondir par dessus les rochers puis courir épée en main vers sa petite troupe en hurlant un cri de guerre explicite : Vae Victis! Plus la peine de discuter...

Le jeune guerrier fonça lui aussi en direction de l'assaillant pour l'intercepter, histoire de mettre le plus de distance possible entre ses protégés et le combat qui allait avoir lieu. Pas question de fuir le concernant. Mais, si les choses devaient tourner au vinaigre, il n' y aurait ainsi peut être que deux morts, Léorio et l'animal incapable de se mouvoir. Armény aurait une chance de s'enfuir et de sauver sa vie. Si elle courrait assez vite...

L'agresseur, apparemment un humain de petite taille, portait un équipement mal entretenue de soldat. Peut être était il un déserteur ou tout simplement un brigand. Les rumeurs parlaient d'un gang ou d'une sorte de confrérie de bandits de grand chemin nommé les Hagen qui sévissait aux quatre coins de Spira. Il pouvait très bien en être un. Léo réfléchirait à tout cela au moment de l'autopsie. En attendant, il avait du pain sur la planche!

Le contact eut lieu lorsque le Hagen, lame pointée vers son adversaire, tenta maladroitement d'embrocher Léorio. Facile à anticiper et contrer. Le jeune homme mit en avant son bouclier légèrement de biais, non pour stopper le coup mais pour faire glisser la lame sur la surface de celui ci, laissant au terme de la manœuvre l'ennemi à découvert. Celle ci réussit bien. le Hagen se retrouvait donc avec son flanc droit exposé en avant et son bras droit tendu devant lui sur toute sa longueur. Son écu ne couvrait plus que le flanc gauche plus en retrait que le reste du corps.

Léorio saisit l'opportunité pour frapper fort. Le combat devait être le plus cours possible. Sa technique Braver était le meilleur moyen d'y parvenir. Le guerrier aux cheveux bleus lâcha son bouclier de bronze et effectua un court bond tout en saisissant son épée à deux mains avant de l’abattre de toute ses forces sur le Hagen effaré.

CLONG!

La lame de Léorio pénétra l'armure rouillée de son adversaire au niveau de l'épaule droite et s'enfonça assez profondément dans son torse. Le bandit mourut sur le coup, du sang coulant abondamment de sa plaie alors que le corps sans vie basculait en arrière.

Musique d'ambiance : Fanfare (Victory Theme)

Soupirant, Léorio essuya la lame de son épée dans l'herbe. Puis, il alla rassurer ses protégés qui retenaient leur souffle jusque là avant de se rendre à l'amas de pierre pour terminer la sécurisation des lieux.

Sur place, il n'y avait que le campement sommaire du Hagen : les restes d'un feu de camp, des ustensiles de camping usagés et une paillasse mal odorante. Dans un coin, à côté de quelques ossements rongés, se trouvaient deux ou trois pièges à loups abîmés. Inutile de chercher plus loin qui avait piégé l'oiseau recueilli par Armény. Aucun danger immédiat. Parfait!

Léorio alla donc chercher ses protégés, cachant à la fillette la vue en passant devant la dépouille du malheureux Hagen, et les installa à l'abri. Il alluma ensuite un feu avec de l'herbe sèche dans le foyer improvisé pour préparer le repas et s'éclairer.

Enfin, une fois cela fait, le jeune guerrier prit la précaution d'éloigner un peu plus loin à l'écart le cadavre de son défunt adversaire pour ne pas attirer les charognards trop près de leur position cette nuit. Demain, Léorio lui improviserait une tombe en se servant de l'écu abîmé du vaincu pour creuser à défaut d'une pelle. Le soleil finissant de se coucher, le temps lui manquait maintenant. Toutefois, il se donna la peine de fouiller rapidement le mort avant de retourner au campement retranché en courant.

Une bise glacée en provenance du mont Gagazet soufflait depuis le début de la matinée sur les plaines Félicité. A cela, s'ajoutait une pluie drue dont Léorio se demandait si ce n'était pas de la neige fondue.

Dès les premières gouttes, il avait fallu improviser un abri avec les affaires du précédent occupant de leur campement. Par chance, Léorio avait trouvé au milieu de son bric à brac une tente. Enfin, plutôt la toile de ce qui avait été autrefois une tente. Tous les autres éléments (mat, piquets) étaient aux abonnés absents et le tissu était rapiécé en plusieurs endroits mais toujours étanche. C'était l'essentiel. Le jeune guerrier avait eu l'idée de placer la paillasse du Hagen sur une grande pierre plate avant que ses protégés et lui ne s'installent, pelotonnés les uns contre les autres pour lutter contre le froid sous le couvert de la toile imperméable.
Outre ce confort rudimentaire, les voyageurs dans la tourmente avait du se contenter d'un petit déjeuner froid. Pas vraiment de quoi améliorer leur moral. D'autant que l'oiseau montrait des signes de nervosité avec la promiscuité ambiante et cela n'aidait en rien à la cicatrisation de ses plaies. Le jeune homme dut prendre sur lui pour ne pas céder à la frustration.

Pour se consoler et rester positif, Léorio fit la liste de ce qui allait bien malgré l'intempérie.
Tout d'abord, les provisions et leurs affaires de voyage était aussi à l'abri de l'eau sous la même toile. Le jeune homme prenait toujours la précaution de prendre en plus du nécessaire deux jours de rations supplémentaires pour les imprévus comme celui ci. Au moins, il n'aurait pas à aller chasser avec une obligation de résultats avant de rentrer pendant ce temps.
Ensuite, avec cette pluie, la plupart des prédateurs resteraient bien au chaud dans leur antre plutôt que de marauder à la recherche d'une proie. Seuls les plus affamés feraient exception. Mais, entre la pluie et le vent, ces nuisibles auraient bien du mal à pister le petit groupe à l'odorat.

Léorio songea au Hagen qu'il avait tué la veille. L'averse avait du laver les traces de sang laissées dans l'herbe proche mais la dépouille, qu'il avait déplacé plus loin, était toujours exposée. Impossible de lui donner une sépulture à peu près décente sous cette pluie aujourd'hui. Cette formalité devrait attendre... en espérant que les charognards n'aient pas (trop) becqueté entre temps le cadavre. Au moins, Léorio avait pris à ce dernier ce qui en valait la peine avant de le laisser là bas : une potion de soins dont l'infortuné n'aurait plus besoin et quelques Gils. Le reste de son équipement n'en valait pas la peine. Trop détérioré pour être récupérable. Tous les éléments qu'il avait trouvé dans ce campement correspondaient au nécessaire de survie pour une seule personne. Au moins, il n'y avait pas à craindre l'éventuel retour d'autres Hagen partis vadrouiller on ne sait où.

Un cri vif de l'oiseau blessé tira Léorio de ses réflexions. Armény avait entrepris de changer le pansement de celui ci et de désinfecter ses plaies. La bête se laissa faire, sans doute trop faible pour résister activement et peut être consciente que la petite fille se démenait pour elle. Une fois terminée la tache vétérinaire, la fillette entreprit de nourrir l'animal à la petite cuillère avec un gruau de céréales et d'insectes qu'elle avait attrapé en début de soirée (ils abondaient dans les environs).

Le spectacle remonta le moral du jeune guerrier malgré le mauvais temps qui persistait. C'était toujours revigorant d'assister à un acte altruiste. Au moins, il savait se battre ici pour quelque chose qui en valait la peine.

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'Mobs lvl 1 à 5' : 14

Un matinée brumeuse !
Un temps maussade en somme...mais les ennemis veille et attaque quand vous vous y attendez le moins !

Et ce temps propice au Flambos (niv.2) qui vient tout juste vous rendre une petite visite celui aussi a faim et il dévorerait bien cet oiseau faible...

_Combattre ?

_Fuir ?

La météo du jour suivant fût un peu plus clémente. La pluie avait enfin cessée. Léorio et ses protégés ne la regretteraient pas. Le ciel restait gris et la brume s'était levée à son tour à raison de l'humidité ambiante. Malgré cela, le moral de la petite troupe était au beau fixe. Avec un peu de paille sèche préalablement mise à l'abri durant l'averse de la veille et un briquet à silex, le jeune guerrier alluma un feu pour réchauffer  l'oiseau et la petite Armény. Ils avaient su rester stoïques hier devant les éléments déchaînés. Et accessoirement, personne ne dirait non à un repas chaud!!

Léorio s'attela de son mieux à sa tâche pendant qu'Armény changeait les pansements de l'oiseau qui commençait déjà à aller un peu mieux. Chacun effectua sa corvée en silence, celui ci brisé uniquement par un gémissement occasionnel de l'oiseau et le ronronnement de l'eau bouillonnante. Le jeune guerrier était plongé dans ses pensées quant à quoi faire par la suite quand la quiétude ambiante fût troublé.

Tout d'abord, l'oiseau se mit à croasser bruyamment en agitant frénétiquement de ses ailes, manifestant sa peur de quelque chose. Armény, essayant de le calmer avec des paroles douces, hurla à son tour. Bien que mal réveillé, Léorio s'empara avec vivacité de son épée avant de jeter un œil, son regard passant de ses protégés terrifiés à la source de leur émoi.

Terminant de s'extraire du passage étroit entre deux rochers de l'amas servant de refuge au trio, une créature visqueuse évoquant un flan avec un visage se tenait juste en face de la gamine et du volatile. Avec sa figure aux traits grotesques et disproportionnés, la drôle de créature semblait se pourlécher les babines de sa bouche énorme en fixant de ses yeux torves les protégés de Léorio. Inutile de tergiverser avec ce monstre affamé!! Le guerrier s'interposa entre lui et son repas...

Musique d'ambiance : Battle theme FF IV

Grognant son déplaisir, avançant tout en laissant une trace visqueuse derrière lui, le Flambos essaya de croquer le guerrier, pourtant moins appétissant que ses autres proies avec tout ce métal le bardant en de nombreux endroits. Léorio passa en mode Tank avec sa technique Défense frustratoire, se concentrant sur la parade des offensives ennemies. Pas moyen d'attaquer efficacement avec une petite fille et un animal si près. Le risque de les blesser ou de les mettre en danger était trop important.

"Armény!! Prend l'oiseau et porte le en dehors de l'amas de rochers. Vite!! Je retiens ce monstre pendant ce temps!" Cria Léorio à l'attention de ses compagnons.

Faisant de son mieux pour soulever délicatement et transporter l'animal sans rouvrir ses blessures malgré l'urgence, la gamine parvint au prix de gros efforts à sortir enfin du cercle de pierre, non sans jeter un regard inquiet au guerrier.
De son côté, Léorio se contentait de contenir les assauts du monstre de son mieux pour couvrir la retraite de ses protégés. Une seconde d'inattention lui avait valu un méchant coup sur le bras droit. Malgré la douleur, il n'avait pas lâché son arme. Quand enfin l'enfant et l'oiseau furent en sécurité, le guerrier se décida à passer aux choses sérieuses.

Reculant d'un grand bond pour gagner du temps juste après la dernière attaque repoussée en mode Tank, Léorio profita du temps de latence avant le nouvel assaut du Flambos pour procéder à un échange. Il prit son épée de la main gauche et son bouclier de la main droite. Etant ambidextre, cela ne le gênerait pas pour se battre. Avec son bras droit blessé, le guerrier pourrait pas taper aussi fort qu'il le voudrait si il gardait la précédente configuration.

"Maintenant l'affreux, tu vas avoir la monnaie de ta pièce!" Siffla Léorio entre ses dents.

Se faisant, il enchaîna un série rapide de coups d'estoc pour feinter le monstre, ralentissant sur la fin pour faire croire à la fatigue. Quant le Flambos crut percevoir une faille dans le rythme, il passa à l'attaque sans réserve et fût récompensé d'un magistral coup de taille qui zébra son visage hideux. Beuglant de colère, la créature se jeta sur le guerrier mais celui ci bloqua à nouveau le coup, serrant les dents quand la frappe de son ennemi heurta le bouclier tenu par son bras blessé. Alors que le monstre se retirait pour renouveler son attaque, le jeune homme en profita opportunément pour lui porter une pique douloureuse. Le Flambos tenta de répliquer en catastrophe mais son attaque fût facilement esquivée d'un bond de côté.

Il était temps d'en finir. Léorio laissa tomber son bouclier en se précipitant sur le Flambos. Se projetant en l'air avec une puissante inflexion de ses jambes, le guerrier empoigna son épée à deux mains avant de frapper de toutes ses forces son adversaire avec sa technique Braver. Le monstre au corps mou fût pratiquement coupé en deux, des viscères et autres matières poisseuses non identifiées semblant s'échapper de la carcasse. Finalement, Léorio se passerait de petit déjeuner...

Musique d'ambiance : Fanfare FF X

*Pfft!! Avec l'autre, ça en fait deux à enterrer maintenant. Non! Trois. Celui ci est en deux morceaux...* Pesta intérieurement le jeune combattant en repensant aussi au Hagen tué avant hier.

Après avoir bandé sa blessure, il alla voir si tout allait bien pour Armény et l'oiseau et les rassurer quant à l'issue du combat. Vu que personne n'avait envie de supporter plus longtemps le spectacle du Flambos mort, Léorio prit sur lui d'évacuer les morceaux et de recouvrir de terre les fluides corporelles visqueux ayant souillé le sol pour rendre l'endroit à son état d'avant la visite du fâcheux.

En l'absence d'autres nuisibles aussi loin que pouvait observer le guerrier à travers la brume, il fût tenté d'aller enfin enterrer le Hagen et le Flambos. Mais, Armény, encore éprouvée par la visite du monstre l’implora de rester auprès d'elle et de son patient enfin calmé. A contre cœur, Léorio accéda à sa requête. Tout danger n'était pas encore écarté.

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'Mobs lvl 1 à 5' : 11

Félicitation ! Vous avez vaincue Flambos (niv.2) !

Butin : 1 potion !

Le danger vous semble écarter et vous baisser votre garde !
Armény, elle se dégourdit les jambes et vous appelle ayant trouver une magnifique plante....

C'est loin d'être une gentille plante, mais un Nélombo (niv.2) qui veux la dévorer avec délectation !
L'assaut continue....

Vous finirez par respirer son pollen qui vous donnera l'altération d'état sommeil !
Vous vous réveillez après un coup physique donner par l'ennemi !

Léorio terminait d'astiquer vigoureusement la petite fiole qu'il tenait entre ces mains. Il s'agissait d'une potion curative sur laquelle il avait mis la main en déplaçant les morceaux du Flambos. Vu les humeurs répugnantes la recouvrant, elle avait du être stockée dans l'estomac de l'infâme créature. Sans doute la possession d'une malheureuse victime du monstre. En tout cas, le nettoyage était un passage obligatoire, ne serait ce que pour se débarrasser de l'odeur rebutante qui en émanait!!

Sifflotant tout en s'attelant à sa tâche, le jeune guerrier avait retrouvé le sourire. La brume du petit mâtin avait laissé place peu avant midi à une éclaircie bienvenue. Léorio en avait même profité pour enfin enterré les restes de ses précédents adversaires, faisant une tombe de fortune pour le Hagen en plantant son épée et son bouclier en guise de pierre tombale et...  un simple trou pour le Flambos. Au moins, les prédateurs ne seraient pas attirés dans le coin par l'odeur des charognes.

Tout le monde en avait profité pour se détendre un peu. Un peu trop même.
L'oiseau blessé s'était endormi après les derniers soins reçus après le déjeuner, sa respiration sifflante évoquant vaguement un ronflement humain. Armény, qui était restée auprès de lui depuis le début de sa convalescence en avait profité pour se dégourdir les jambes aux environs, déléguant la surveillance thérapeutique de son patient à leur garde du corps. Même Léorio avait succombé à la tentation d'un dérivatif alors qu'il savait le danger pouvoir surgir à tout moment. Et il arriva d'une façon assez inattendue.

A l'extérieur de l'amas de pierres qui servait de campement au trio, Armény se mit à pousser de grands cris avec excitation.

"Léorio ! Léorio! Viens vite!"

Instantanément, Léorio attrapa son épée, toujours à portée de main, et bondit en direction des appels, arme en main. Armény se tenait debout dans l'herbe de la plaine, un sourire joyeux aux lèvres, adressant de grands signes avec ses bras au jeune guerrier.

"Viens voir cette belle plante! Elle a poussé si vite avec la pluie!"

Jetant un œil sur la droite de la gamine, Léorio remarqua l'objet de son enthousiasme au moment où, rassuré, il s’apprêtait à rengainer sa lame. Des yeux s'ouvrirent subitement sur le bouton et une gueule se dessina. Armény, tournée en direction de Léorio ne vit rien.

Le jeune guerrier jura en accélérant sa course. Ayant eu une formation de chasseur de monstres au sein de la guilde des Hunters sur son monde d'origine, il savait parfaitement que les créatures hostiles pouvaient être de toute nature : animale, minérale, mystique, etc... et même végétale!!

"File te mettre à l'abri, Armény!! C'est un monstre, pas une fleur!!" Hurla Léorio.

Musique d'ambiance : Battle Theme FF VII

Son instinct ne l'avait pas trompé! La "fleur" se mit à battre des pétales pour prendre son envol comme une mouche. Armény devait lui semblait être un savoureux casse croûte. Piquant vers sa proie, elle vit sa masse heurter le bouclier de Léorio, manquant de renverser celui ci. La petite fille en profita pour foncer se mettre à couvert au campement.

Frustrée d'avoir raté un repas si appétissant, le Nélombo se rabattit sur la seule cible lui faisant face. Semblant inspirée fortement, la créature effectua de nouveau une descente en piqué, réservant cette fois ci son attention au guerrier. Mais, au moment de s'abattre sur lui qui l'attendait prêt à frapper, le Nélombo stoppa net sa chute et souffla très fort sur Léorio, exhalant un nuage de pollen coloré.

Surpris par cette manœuvre impromptue, le jeune homme ne put retenir sa respiration assez vite et inhala le pollen. Sa tête se mit à tourner. ses paupières et ses épaules lui parurent soudainement plus lourdes. Ses jambes avaient du mal à le porter. Malgré sa grande volonté, le sommeil le gagna inexorablement. Léorio s'effondra au sol, une dernière pensée pour ses protégés avant que l'inconscience ne le gagne... pour quelques secondes!!

Une vive douleur à la hanche le réveilla brusquement quand le Nélombo le frappa au défaut de son armure pendant qu'il était à terre. Émergeant de sa torpeur grâce à l'afflux d'adrénaline, Léorio se remit sur pied en un clin d’œil, paré à bloquer le prochain coup et riposter. D'où il venait un guerrier lent était un guerrier mort...

Le Nélombo attaqua de nouveau et fût esquivé cette fois ci. Léorio put même le frapper alors que la plante volante passait à sa portée. Avec surprise, il remarqua que son arme semblait moins efficace contre le monstre. Une impression peut être? Non pas! une deuxième frappe réussie le confirma. N'entendant rien à la magie et l'alchimie, le guerrier ne pouvait deviner que les Nélombos, créatures inconnues sur son monde, étaient très résistants à l'élément Terre présent en force dans son arme. Dans de telles conditions, le combat allait durer!

Passant en revue toutes les options, Léorio se résolut à jouer une tactique d'usure contre pareil adversaire. Ouvrant sa défense alors que la bestiole revenait à la charge, le guerrier concentra son attention sur sur l'étrange morphologie de son adversaire afin de trouver un point faible qui pourrait faire l'affaire pour utiliser sa technique Saignement. En désespoir de cause, il estima que si cette créature devait avoir l'équivalent d'un système sanguin, une artère vitale devait se trouvait à la jonction de la tige et du bouton qui servait de tête à la plante monstrueuse. C'est donc là que le guerrier allait frapper!

La créature s'abattit sur lui, le percutant violemment. Léorio tomba à la renverse tout en garda à l'esprit son objectif. Alors que le Nélombo passait juste au dessus de lui, il parvint à le toucher d'une estocade avant de toucher terre sans douceur. Le jeune homme se releva d'un bond malgré la douleur qu'il éprouvait dans tout son corps. Sa blessure au bras infligée par le Flambos tantôt s'était même rouverte. Léorio serra les dents et resta concentré. Plissant le regard pour mieux voir, le guerrier remarqua avec satisfaction qu'un liquide vert, certainement de la chlorophylle, équivalent du sang chez les plantes coulait de la plaie qu'il venait d’infliger. Parfait!! Il restait à savoir combien de temps tiendrait son ennemi végétal avant que l'hémorragie ne le tue. Léorio se mit en mode Tank en utilisant sa technique Défense frustratoire. Le "siège" commençait...

Durant de longues minutes qui parurent interminables à Léorio, les assauts du Nélombo se succédèrent, le plus souvent infructueux mais pas toujours. Le jeune guerrier avait reçu depuis le début du combat plusieurs blessures, plaies et bosses. Mais, finalement, l'épuisement se fit sentir quand la dernière charge se termina par la chute de la créature agonisante aux pieds de Léorio. Celui ci porta le coup de grâce sans cérémonie à son adversaire. Histoire d'être bien sûr de sa mort plus que par curiosité de savoir qu'elle avait été son dernier repas, le guerrier éviscéra la plante monstrueuse avant de s'effondrer à terre pour souffler.

Musique d'ambiance : Fanfare FF VII

Armény, qui avait observé depuis sa cachette avec inquiétude tout le combat, accourut en apportant un des potions prises dans le sac de Léorio. Le jeune homme en avait bien besoin après cette bataille féroce. Il avala donc la potion d'un trait et se sentit tout de suite beaucoup mieux alors que l’élixir agissait.

Rétabli, Léorio réconforta Armény qui se sentait si coupable d'avoir été imprudente et l'aida à déculpabiliser. Puis, après avoir ramené l'enfant auprès de l'oiseau blessé à l'abri, le guerrier prit la peine d'éloigner les restes du Nélombo. par contre, il se garda bien de l'enterrer. Ne connaissant rien de cette créature, le jeune homme craignait que de par sa nature végétale, celle ci puisse se régénérer et ressusciter ou se reproduire en étant enterrée, la dépouille servant de graine. Une fois la besogne accomplie, Léorio rejoignit ses protégés. Il lui tardait que l'oiseau soit enfin guéri et puisse partir. Chaque instant passé ici lui paraissait amener son lot de soucis et le guerrier ne savait pas combien de temps il tiendrait avant de tomber sur un adversaire trop fort pour lui.


Objet utilisé : Potion X 1 (MàJ faite dans le profil et le registre)

Musique d'ambiance : Searching Friends FF VI

La journée se termina sans encombre et la nuit fût des plus tranquilles. Cela réconforta la petite troupe immobilisée après les combats des jours précédents dont Léorio et ses compagnons d'infortune se seraient bien passés. Chaque mâtinée promettait son lot de péripéties tant qu'ils resteraient ici. Mais, pour l'instant, tout était calme. Chacun vaquait donc à ses occupations matinales.

Armény nourrissait son patient à la petite cuillère sans se presser. Ayant discuté avec elle, Léorio avait appris que ses parents tenaient un petit élevage de chocobos à Calm et que c'est eux qui lui avait appris à soigner les animaux blessés ou malades. Du coup, la gamine voulait devenir éleveuse ET vétérinaire. Il y avait plus malsain comme ambition dans la vie...

L'oiseau, de son côté, était déjà en bien meilleure forme. Sa complète guérison était proche. Bientôt, il pourrait partir rejoindre les siens dans les cieux.... A moins qu'il n'ait pris attache auprès de son dévoué petit chaperon!

Quant à Léorio, il en profitait pour entretenir son équipement. Après avoir fait de son mieux pour réduire les outrages subis par son armure de lin et recousu les déchirures de ses vêtements, le jeune homme affûtait consciencieusement son épée sur une pierre à aiguiser. Au cours du dernier combat, elle lui avait semblé moins efficace, comme si elle était émoussée. Une arme presque neuve et qu'il entretenait pourtant de son mieux. Pas question d'une redite au prochain combat! Cette fois ci, la lame serait suffisamment acérée pour couper tout ce qui se présenterait contre lui et ses protégés.
Sa tâche accomplie, le guerrier testa son arme en lançant une pomme de sorte qu'elle retombe sur le tranchant de l'épée plantée en équerre dans le sol. Test concluant. Le fil de l'arme était si bien aiguisé qu'il sectionna nettement la pomme sans rencontrer la moindre résistance.
Satisfait, Léorio nettoya la lame, effectua quelques passes pour s'assurer de l'équilibre de l'arme puis la rengaina dans son fourreau.

Après avoir fait une patrouille rapide des environs immédiats et tenté de déceler à l'horizon tout signe précurseur d'une agression prochaine, le guerrier profita du calme pour se relaxer. Ses blessures étaient quasiment cicatrisées grâce à la potion curative qu'il avait ingéré après le dernier combat mais un peu de repos n'était pas de trop. Un vétéran parmi ses instructeurs lui avait dit un jour que, pendant un siège, il fallait profiter de chaque moment tranquille pour se détendre et préserver ses forces en vue des assauts à venir. De fait, le trio était dans une configuration similaire, cerné par des adversaires invisibles qui pouvaient attaquer à tout moment.
Pour autant, bien que plus détendu, le jeune homme ne baissa pas sa vigilance et garda ses sens en alerte. Quand le prochain ennemi viendrait s'en prendre à eux, il ne le ferait pas en s’annonçant avec une fanfare et des feux d'artifice!

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'Mobs lvl 1 à 5' : 22

Le calme est revenu, mais l'odeur des monstres morts attire les plus affamés dans ces plaines.

Et vous entendez un grognement dans les fourrer !

Un Meiden (niv.5) Viens faire son entrée affamée par l'odeur des monstres morts, mais terriblement tenter par de la chair fraiche !

_Fuir ?
_Combattre ?

Il faut faire vite quelque chose de plus gros encore se rapproche !

... Quant le prochain ennemi viendrait s'en prendre à eux, il ne le ferait pas en s’annonçant avec une fanfare et des feux d'artifice!


Hé bien, Il ne tarda guère, en fait! Léorio s'étira à peine qu'il entendit un grognement provenant d'un bosquet d'hautes herbes à l'extérieur du cercle de pierres. Et encore un importun! Un de plus. Heureusement, l'habitude s'installant, le jeune guerrier savait recevoir comme il se doit...

Tirant sa lame hors de son fourreau, Léorio bondit hors de l'abri de pierre, non s'en s'être assuré que ses protégés étaient cachés et prêt à se replier si les choses finissaient mal. C'était la meilleure chose à faire pour protéger Armény et l'oiseau que de combattre ici. Pas question de fuir.

"Allez! Sors de là et finissons en maintenant, quoi que tu sois!" Cria Léorio à l'attention de la bête tapie à l'affût ans le bosquet. "Viens donc rencontrer ton destin ici même. La victoire ou la mort!" Défia vocalement une fois de plus le jeune homme en pointant son arme vers les hautes herbes.

C'est alors qu'il apparut, répondant à l'invitation par les actes. Une sorte de grand loup au pelage couleur gris rouille sortit du bosquet, ses yeux rouges fixant Léorio d'un air malicieux et cruel. La bête se pourlécha les babines sans perdre son adversaire du regard. Un instant, elle sembla même sourire à sa proie. A croire qu'elle était douée d'intelligence malgré sa condition animale!

Musique d'ambiance : Last Hunter

Léorio commença à s'avancer vers elle, attentif à ses gestes. Il savait ce genre de bestiole capable de faire une attaque fulgurante en courant à pleine vitesse vers leurs victimes. Aussi, le guerrier mit son bouclier prêt à contrer et son épée parée à une riposte éclair.

Le Meiden se recroquevilla sur lui même, ses puissantes pattes arrière se préparant pour l'attaque à venir. Les adversaires se fixèrent les yeux dans mes yeux, sans peur ni colère. Juste une détermination respective à vaincre ou périr. Aucun des deux n'aurait pu dire combien de temps ils passèrent ainsi à se jauger. Des heures ou le temps d'un simple battement de cœur? Qu'importe!

L'escarmouche commença enfin lorsque la bête se lança à l'assaut à l'instant où Léorio cligna des yeux. Mais, le jeune homme était fin prêt à recevoir la charge. Fléchissant les jambes, il frappa la bête de la pointe de son arme au poitrail au moment où, au terme de sa course, elle s’apprêtait à bondir. Point vulnérable classique des quadrupèdes, Léorio visa au plus juste pour déclencher une hémorragie avec sa technique Saignement. La créature hurla de douleur en se repliant, de la rage dans le regard et ses crocs évoquant des poignards bien visibles avec ses babines retroussées. Léorio s'estima prévenu de ses intentions. Il allait falloir assurer...

Tournant autour du guerrier pour chercher un angle mort à attaquer, perdant du sang à chaque instant sans paraître s'en soucier, la bête perdit à nouveau patience avant d'avoir trouvé ce qu'elle cherchait. Chargeant de nouveau, la gueule grande ouverte pour mordre, elle fût accueilli par la technique Braver de Léorio qui la blessa cruellement à l'épaule, la repoussant une fois de plus. Le loup monstrueux jappa pathétiquement, comme un simple chiot éloigné de sa mère, avant de rugir d'un hurlement à glacer le sang. Il revint à l'assaut furieusement, sa puissance gueule se refermant sur la targe de Léorio. Se débattant vigoureusement avec le guerrier, il lui tordit le bras douloureusement et et parvint même à profiter de cette faille dans la défense pour griffer sa jambe avec l'une de ses pattes, n'infligeant heureusement qu'une blessure superficielle au jeune homme. ayant réussi à dessangler son bouclier, Léorio effectua de nouveau une frappe avec Braver. La bête recula de nouveau et le guerrier récupéra en vitesse sa targe tout en se repositionnant.

Le Medei était presque à bout de force. Maintenant, il n'avait rien à perdre et il n'en devenait que plus dangereux. L'herbe autour de lui était largement teintée de sang. Son sang. Ce serait la dernière charge du monstre. Malgré sa fin proche, le Meidei s'élança majestueusement vers son adversaire, comme si il avait toute la vie devant lui. Puis, lorsqu'il fût suffisamment proche, la bête bondit sur Léorio.

Celui ci s'attendait à cette attaque et se laissa choir en arrière, la masse du Meidei passant au-dessus de lui. avant qu'il n'eut touché terre, le guerrier frappa la bête au flanc, entre ses côtes, touchant quelques organe vitaux de la créature. Celle ci rata sa réception et tomba lourdement au sol un peu plus loin. Léorio se releva en vitesse, paré à combattre de nouveau. Mais, ce n'était plus la peine.

Affalée à terre, inspirant et expirant d'une manière saccadée, la bête leva une dernière fois ses yeux rouges vers Léorio le fixant avec un air fier et sans regrets. Léorio fixa les yeux de son adversaire également jusqu'à ce que la mort les fige définitivement. L'hommage d'un guerrier à un adversaire vaincu honorable. Le jeune homme avait connu des individus bien moins digne dans la mort et la défaite que le Meidei. Essuyant le sang sur sa lame dans l'herbe, le guerrier songea à tout cela. Il honorerait la mémoire de la bête à sa façon.

Musique d'ambiance : Fanfare FF6

Au vainqueur les dépouilles!!
Léorio avait emprunté à Armény un couteau à dépecer qu'elle avait dans sa trousse médicale. il allait lui servir pour s'occuper du Meidei. Sa fourrure ferait un beau trophée et, si elle avait le temps de sécher aujourd'hui, une couverture supplémentaire bienvenue. Le contenu de son estomac ou sa tanière dans les hautes herbes pourraient bien contenir des objets utiles ingérés comme cela avait été le cas pour le Flambos et le Nélombo. Léorio alla donc les inspecter. Mais, le plus important était la viande contenue dans le corps de la créature. Elle était comestible et ferait un repas appréciable. Le guerrier se réserva le cœur du loup.
Une coutume ayant cours parmi les chasseurs des plaines du Veldt sur son monde d'origine voulait qu'un chasseur qui battait une créature puissante avait le droit de dévorer son corps pour qu'une partie de la force de la dite créature passe en lui. Le problème est que cette cette tradition était difficilement applicable avec la nature ou l'anatomie hors norme de certaines d'entre elles... Fort heureusement, le Meidei était un mammifère semblable à un loup de la taille d'un cheval. Il avait donc un cœur qui revenait de droit à son vainqueur et, symboliquement, perpétuerait son existence à travers lui.

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'Boss de quête' : 7

Félicitation vous avez vaincus Meiden (Niv.5) !

Votre butin : 1 queue de phénix et 1 collyre !

Votre mission s'achève l'oiseau est enfin rétabli et prêt a s'envoler !
Mais vous avez l"impression que l'oiseau e veux pas repartir, quelque chose l’inquiète !

Comme s'il voulais rester auprès de la jeune fille pour la protéger !

Vous qui pensiez que votre calvaire était fini voila la dernière étape !

Un Slyt fait son apparition !
Aussi surprenant que ça doit être ce poisson géant peut voler et a son air grave c'est pas un gentil !

Le soleil était déjà haut dans le soleil lorsque Armény se réveilla pour s’occuper de l’oiseau. Avec satisfaction, elle constata que la blessure de l’animal était enfin guérie et qu’il n’y avait guère plus besoin de mettre un nouveau pansement. La fillette ne put s’empêcher de manifester sa joie à grand éclat.

« Leorio ! Leorio ! Ca y est ! Il est rétabli !! »

A l’autre bout du campement de fortune, le dos tourné et le regard guettant l’horizon, Leorio eut un faible sourire. Il avait accumulé pas mal de fatigue avec la tension et les combats de ces derniers jours. C’était presque fini. D’ici quelques instants, l’oiseau pourrait reprendre son envol et les humains le chemin de Calm, le village où le jeune homme souhaitait se rendre avant de rencontrer ses protégés.

Se rapprochant d’eux, Leorio se préparait à assister aux adieux entre l’enfant et le volatile. Après cela, il n’y aurait plus qu’à ramasser leurs affaires et filer. Armény le guiderait lui évitant de se perdre ou de prendre une mauvaise direction. Ces espoirs de journée paisible se révélèrent vains !

Musique d’ambiance : Shark OST

L’oiseau, plutôt que de prendre son envol après une dernière étreinte de son infirmière dévouée, poussa un croassement inquiet avant de cacher la tête de la gamine sous son aile, la peur visible dans son regard. Leorio comprit ce que cela signifiait. Les animaux avaient des sens plus développés que les humains. Ils sentaient souvent le danger avant qu’il n’arrive et l'oiseau entendait ainsi protéger l'enfant.

Une grande ombre passa au dessus de leurs têtes, faisant lever la tête aux compagnons de fortune. Un Slyt, un monstrueux poisson volant de grande taille, commençait à tourner autour de leur position. Et il ne semblait pas être suffisamment repu aujourd’hui pour négliger un repas potentiel…

*Décidément, ici, les embrouilles volent en escadrilles!* Songea le jeune homme avant de déclarer à l’attention de ses protégés : « Plaquez-vous au sol le plus possible entre les rochers en essayant de ne pas bouger. Surtout ne sortez pas de là avant qu’il ne soit parti ou mort. A découvert, vous n’auriez aucune chance. Vu l’envergure de cette bestiole, elle devrait être trop grand pour vous attraper ainsi si près du sol. Je vais essayer de nous en débarrasser. Avec un peu de chances, il fuira au bout de quelques coups !»

« Soit prudent, Leorio ! » Cria Armeny, son anxiété se reflétant dans sa voix.

Hochant la tête, le guerrier se concentra sur le combat à venir, le plus difficile depuis son arrivée dans les plaines Félicité.

Musique d’ambiance : Battle Boss theme FF VI

Leorio fixa rapidement une tactique pour affronter le Slyt. Il allait profiter de la configuration des lieux pour retourner la taille du monstre à son avantage.

Se mettant debout derrière l’un des rochers, arme et bouclier en main, le jeune homme se servit de la lame polie de son épée pour refléter un rayon de soleil avant d’attirer l’attention de la bête. Sa ressemblance avec un poisson lui avait rappelé que certains pêcheurs utilisaient un petit bout d’aluminium au bout de leur ligne à défaut de meilleurs appâts. L’éclat attirait les poissons qui se laissaient ainsi parfois piéger en gobant ce qui leur était proposé. En l’occurrence, le Slyt mordit à l’hameçon et amorça une descente rapide en battant lourdement de ses ailes.

Leorio plongea à l’abri derrière son rocher, espérant que le monstre passerait juste au dessus de lui et ne serait pas assez costaud pour pulvériser d’une collision son abri de fortune. Ses espoirs furent comblés lorsque la silhouette massive de la bête passa à portée de sa lame. Leorio frappa. A lui le premier sang ! La déception suivit. Il semblait avec un air de déjà vu que les écailles de la créature n’était que faiblement sensible à son arme. Comme pour le Nelombo. L’arme était pourtant bien entretenue.

*Sans doute une propriété spéciale de cette créature de cauchemar. Sa nature doit être magique certainement.* Conclut le jeune homme, un poil dépité. *Je ne suis pas encore sorti de cette galère!*

Leorio bondit par-dessus son rocher pour passer de l’autre côté de celui-ci pour la passage suivant. le Slyt referait certainement la même manœuvre. Pourvu qu’il ne fût pas un monstre intelligent, capable de tirer un enseignement de ses erreurs. Là, le combat pouvait tourner au désastre assez rapidement! Heureusement, l’intelligence de la bête était a priori purement animale, celle d’un prédateur régie par l’instinct et les sensations les plus primaires comme la faim ou la peur. Il ne pensait pas en termes de tactiques de combat.

Repensant au Nelombo, le jeune homme opta pour recourir à la technique Saignement. Chaque blessure infligée, aussi minime qu’elle fût, l’aiderait dans cette bataille. Alors que le poisson volant monstrueux passait de nouveau au dessus de lui, Leorio lui asséna une puissante estocade sur une partie apparemment tendre de son ventre. La blessure ouverte devrait continuer à saigner et vider la créature de son précieux fluide vital. Le problème est que ce serait long, très long et en attendant, le Slyt n’allait pas se contenter de regarder d’un œil vindicatif ses proies. Il allait falloir tenir et, si possible, continuer à taper malgré la défense améliorée de la bête par rapport à l’épée de Leorio. Celui-ci malgré la difficulté du combat ne put s’empêcher de sourire. Il avait l’intime conviction qu’à la fin, c’est lui qui l’emporterait !!

Appliquant sa tactique de mouvement d’un côté ou de l’autre du rocher l’abritant, se mettant à genoux lorsque nécessaire avant de se relever pour attaquer au passage du Slyt, le jeune guerrier parvint à toucher plusieurs fois son ennemi tout en échappant lui-même à ses coups. Bien que d’une efficacité réduite, sa lame commençait à bien faire souffrir le Slyt comme l’attestait les nombreuses traces de coups sur son ventre vulnérable.

Tout semblait aller pour le mieux quand au terme d’un passage, peut être involontairement, le poisson monstrueux lui porta un coup de sa queue massive d’un soubresaut inattendu, propulsant Léorio plus à découvert dans l’enceinte improvisé du campement. Battant de ses ailes frénétiquement, le monstre reprenait en vitesse de l’altitude. Sa manœuvre suivante était facile à anticiper pour tous ceux qui avaient l’expérience d’un combat contre un adversaire volant : il allait effectuer une descente en piqué sur sa proie exposée dans un espace où le monstre pourrait donner sa pleine mesure.

Toujours à terre, Leorio secoua la tête pour reprendre rapidement ses esprits. Il s’aperçut avec horreur qu’il avait lâché son arme dans sa chute. L’épée gisait à  trois pas de là, près de la position d’Armeny et de l’oiseau. Le Slyt entamait déjà sa descente. La bête serait sur lui avant même que le guerrier ne soit en mesure de se défendre ! Ses neurones travaillant en toute hâte, cherchant en vitesse une arme improvisée avec toute chose à portée de main, une idée folle traversa l’esprit du jeune homme. La manœuvre était désespérée dans sa situation mais si cela marchait, il gagnerait assez de temps pour récupérer sa lame et peut être même porté un ou deux coups sur la bête.

L’audace paie! C’était la leçon qu’un héros de son monde avait apprise à Leorio. En l’espèce, alors que le Slyt était sur le point de gober tout cru le jeune homme encore un genou à terre, le guerrier effectua un roulé boulé sur le côté en direction de son arme tout en projetant à la face de son assaillant la vieille toile de tente qui avait si bien servie tantôt pour se protéger de la pluie et du froid. Le Slyt, soudainement aveuglé par celle-ci, essaya en vain de se contorsionner assez pour s’en débarrasser, oubliant les obstacles qu’il ne voyait plus. Un bruit d’avalanche se fit entendre lorsque le massif poisson volant heurta presque au ras du sol l’un des rochers entourant le campement de fortune. Le Slyt valdingua au milieu des fragments de roches pour s’écraser misérablement à terre, sonné.

Sachant reconnaître une opportunité lorsque le guerrier en voyait une, Léorio s’empara de son épée toute proche et accourut vers la bête avant que celle-ci ne recouvre ses esprits et ne reprenne son envol. Encore sous le coup de la collision avec le roc, le Slyt battait l’air avec sa queue machinalement. Le guerrier passa cette pathétique défense et utilisa sa technique Braver pour accroître les dommages de son arme. Son premier coup visa la jonction entre l’une des ailes et le corps du Slyt. Il s’agissait d’immobiliser au sol le monstre, là où il représenterait un danger moindre qu’en vol. Arrêtes et écailles craquèrent à l’unisson sous le coup délivré avec tant de force. Un deuxième coup de cet acabit acheva de briser l’ossature de l’aile. Leorio s’attaqua ensuite au flanc de la bête frappant de toutes ses forces plusieurs fois de suite au même endroit afin de mieux percer la solide défense naturelle de la bête. Il ne cessa que lorsque, épuisé, ses forces ne lui permirent plus de tenir debout. Le Slyt avait cessé de s’ébattre depuis près de deux bonnes minutes. Déjà mort.

Musique d’ambiance : Fanfare FF XII


Allongé par terre, couvert de sueur, Leorio reprenait son souffle. Armény apparut alors dans son champ de vision apporta une gourde d’eau bienvenue à son champion. Le guerrier se releva et observa le cadavre du Slyt. Pas question de l’enterrer celui là! Ni le temps ni l’envie! Tout au plus, le jeune homme se donnerait la peine de faire l’autopsie de la bête, histoire de vérifier si dans un recoin de sa gueule ou de son estomac, il n’y avait pas quelques trésors à récupérer. Peut être même allait il récupérer la corne frontale du Slyt comme souvenir de sa victoire mais dû y renoncer, faute d’instrument pour la scier. il n'allait risquer d’abîmer son épée pour cela.

Apaisé par sa nouvelle victoire, Leorio regarda le ciel. Un groupe d’oiseau semblable à celui qu’avait soigné Armeny passait non loin de leur position tout en cancanant. L’ancien blessé répondit à cet appel.

« Armeny, je crois que notre ami est fin prêt à rejoindre les siens. » Déclara le guerrier.

Aux anges, la petite fille laissait sa joie s’exprimer en serrant contre elle l’oiseau. Un instant, Leorio eut l’impression que ce dernier lui rendait la pareil en entourant de ses ailes la fillette.

Epilogue

Le danger écarté, le volatile put enfin prendre son envol en attirant l'attention de ses semblables avec des « coin coin » bien sonores après une ultime étreinte avec Armeny. Leorio salua de la main le départ du volatile puis posa une main protectrice sur l'épaule de la fillette. Il était temps de se remettre en route. Trouver le chemin de Calm serait facile avec l'aide de l'enfant. Et vu ce qu'il avait fait pour elle, le guerrier pouvait espérer y trouver bon accueil et hospitalité par ses parents très certainement inquiet du sort de leur progéniture.
Repensant à ce qu'il savait d'Armeny, le jeune homme eut une requête pour la durée de son séjour : apprendre à s'occuper et monter correctement un chocobo. La demande fût naturellement acceptée.

Sous l'ombre du vol d'une nuée d'oiseaux migrant au sud, visibles depuis l'horizon, les deux voyageurs enfin arrivèrent en vue du village de Calm.